L'ancien sénateur d'État d'origine cubaine Frank Artiles a été déclaré coupable d'avoir violé plusieurs lois électorales de Floride pour manipuler les résultats des élections de 2020.
Artiles, du Parti Républicain, a été déclaré coupable d'avoir fait des contributions excessives (26 812,92 dollars) à des campagnes politiques, de conspirer pour effectuer des contributions illégales et de chercher à falsifier un formulaire de serment de candidat, tous des crimes graves de troisième degré.
Le politicien de 51 ans a seulement été acquitté de l'accusation de falsification d'un formulaire d'inscription électorale.
Artiles a été arrêté en 2021 pour un présumé financement d'un candidat fantôme lors des élections en Floride.
Il a été accusé de planifier et de financer un faux candidat pour manipuler les électeurs lors des élections, en payant un homme pour qu'il se présente comme candidat sans parti. L'objectif était de confondre les électeurs et de détourner des voix du candidat démocrate.
Le cubano-américain a présenté un "candidat fantôme", un commerçant de 55 ans nommé Alex Rodríguez, à qui il a promis de payer 50 000 dollars pour qu'il participe à la lutte pour le district 37 du Sénat d'État. La confusion survient parce que le candidat démocrate était José Javier Rodríguez, et le fait d'avoir le même nom de famille permettait facilement aux électeurs de se tromper.
Le stratagème a fonctionné. La victoire est revenue à la républicaine Ileana García, qui a battu son rival démocrate José Javier Rodríguez de justesse, par seulement 32 voix.
Le candidat fantôme Alex Rodríguez, sans aucune expérience en politique, a obtenu 6,000 votes. En 2021, il a été arrêté avec Artiles, il a plaidé coupable et a accepté de témoigner contre lui dans le procès qui vient d'aboutir à un verdict.
Aux États-Unis, il n'est pas illégal de planifier un faux candidat, mais le financer l'est.
En 2017, Frank Artiles a démissionné de son poste au Sénat de Floride, après avoir été impliqué dans deux scandales, l'un pour avoir proféré des insultes racistes à l'encontre de plusieurs de ses collègues et l'autre concernant des irrégularités dans le recrutement de femmes de ménage sans expérience politique pour travailler à son service.
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