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Le Observatoire Cubain des Droits Humains (OCDH) a documenté au moins 152 actions répressives à Cuba durant le mois de janvier, dirigées tant contre des activistes que contre la population civile. Selon le rapport de l'organisation, parmi ces actions, 18 détentions arbitraires et 66 abus contre des prisonniers politiques ou leurs familles ont été enregistrés, les provinces les plus touchées étant La Havane, Camagüey, Villa Clara et Santiago de Cuba.
L'OCDH a également alerté sur le harcèlement constant de la police politique contre ceux qui rendent visite à José Daniel Ferrer après sa libération, ainsi que sur l'arrestation de l'anthropologue et activiste Jenny Pantoja lorsqu'elle tentait de se manifester pour les droits humains. Un autre cas notable est celui du journaliste Jorge Enrique Rodríguez, collaborateur de Diario de Cuba, qui a été convoqué et interrogé à plusieurs reprises.
Le rapport souligne également que les pressions contre l'opposition n'ont pas cessé, avec de nouvelles convocations de Ferrer devant les tribunaux, l'expulsion d'une journaliste de la Fondation Ludwig à La Havane suite aux pressions de la Sécurité de l'État, l'arrestation d'opposants tentant d'assister à des funérailles et le refus de bénéfices extrajudiciaires aux détenues politiques.
La communauté internationale a exprimé sa préoccupation face à l'intensification de la répression à Cuba et à la stagnation du processus de libération des prisonniers politiques géré par le Vatican. Pendant ce temps, l'OCDH avertit que la persécution des activistes et des journalistes indépendants demeure une stratégie du régime pour réduire au silence la dissidence.
Au cours du premier mois de 2025, la répression contre l'opposition cubaine et les activistes a pris diverses formes, reflétant l'augmentation de la surveillance et du harcèlement de la part du régime.
Parmi les nombreux cas documentés, on trouve celui de l'artiste indépendant Fernando Almenares Rivera, connu sous le nom de Nando OBDC, qui a été arrêté à La Havane sous l'accusation d'être lié à un incendie dans le Parc Lénine. Son arrestation a été interprétée comme une représaille contre l'art contestataire sur l'île.
L'activiste et médecin cubain Fernando Vázquez a été arrêté violemment par des agents de sécurité à La Havane.
José Daniel Ferrer, leader de l'Union Patriotique de Cuba (UNPACU), a été libéré après avoir été détenu dans des conditions deplorables. Néanmoins, Ferrer reste la cible de surveillance et de harcèlement de la part de la Sécurité de l'État, comme l'a dénoncé le gouvernement des États-Unis, avertissant du danger auquel il est confronté sur l'île.
Des incidents comme celui-ci et d'autres similaires confirment l'intensification du contrôle sur l'opposition et les voix critiques à Cuba, utilisant des tactiques répressives tant dans le domaine physique que dans le numérique pour limiter la dissidence et restreindre le droit à la liberté d'expression.
Questions Fréquemment Posées sur la Répression et les Droits de l'Homme à Cuba
Combien d'actions répressives l'OCDH a-t-il documentées à Cuba en janvier 2025 ?
L'Observatoire cubain des droits de l'homme (OCDH) a documenté au moins 152 actions répressives à Cuba au cours du mois de janvier 2025, visant à la fois des activistes et la population civile. Celles-ci incluent des détentions arbitraires et des abus contre des prisonniers politiques ou leurs familles.
Quelles provinces de Cuba ont été les plus touchées par ces actions répressives ?
Les provinces les plus touchées par les actions répressives ont été La Havane, Camagüey, Villa Clara et Santiago de Cuba. Ces régions ont connu un nombre élevé d'arrestations et d'abus durant le mois de janvier 2025.
Quels cas notables de répression ont eu lieu à Cuba en janvier 2025 ?
Entre les cas emblématiques de répression en janvier 2025, on trouve la détention arbitraire de l'activiste et médecin cubain Fernando Vázquez, ainsi que l'arrestation de l'artiste indépendant Fernando Almenares Rivera, connu sous le nom de Nando OBDC. Ces cas illustrent la répression du régime cubain contre toute forme de dissidence.
Comment la communauté internationale a-t-elle réagi face à la répression à Cuba ?
La communauté internationale a exprimé des inquiétudes concernant l'augmentation de la répression à Cuba et la paralysie du processus de libération des prisonniers politiques. Des organisations de droits de l'homme et des gouvernements ont demandé au régime cubain de respecter les droits de l'homme et de libérer les prisonniers politiques.
Que s'est-il passé avec le processus de libération des prisonniers politiques à Cuba ?
Le processus de libération des prisonniers politiques à Cuba a ralenti, et jusqu'à la fin janvier 2025, aucune nouvelle libération n'a été enregistrée. Cette situation coïncide avec le retour de Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme établie par les États-Unis.
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