Washington, 4 déc. (EFEUSA).- Une étude du site Wallet Hub publiée aujourd'hui, qui analyse la situation de 180 villes des États-Unis, souligne que Detroit (Michigan), Orlando (Floride) et Oklahoma City (Oklahoma) figuraient parmi les villes les plus dangereuses du pays en 2017.
Les localités de Fort Lauderdale (Floride), San Luis (Missouri) et San Bernardino (Californie) sont reconnues comme les trois municipalités les moins sûres du territoire américain, tandis que Nashua (New Hampshire), Burlington du Sud (Vermont) et Warwick (Rhode Island) complètent le podium des trois plus sûres, selon un communiqué de Wallet Hub.
L'analyse de sécurité compare un total de 35 critères qui vont des agressions par personne au taux de chômage, en passant par la qualité des routes.
En ce qui concerne l'indice des crimes de haine, Corpus Christi (Texas) enregistre 71,8 fois moins de cas qu'à Boston, la ville où l'on dénombre le plus d'incidents de ce type, avec 22,25 pour chaque 100 000 habitants.
Selon l'étude, Salt Lake City (Utah) enregistre 6,8 fois plus de vols qu'à Yonkers (New York), où se produisent 13 cas pour chaque 1 000 habitants.
La capitale du pays, Washington, présente le plus grand indice d'agents de l'ordre public sur son territoire, avec 639 pour chaque 100 000 résidents, soit 5,7 fois le nombre de travailleurs dont dispose la ville d'Irvine (Californie), qui en compte 113.
On mesure également les décès de piétons, où Aurora (Colorado) se distingue comme la zone la plus sûre avec 0,28 pour 100 000 habitants, loin des 7,62 de Jackson (Mississippi), soit 27,2 fois plus.
Concernant le taux de chômage, Detroit enregistre 5,2 fois plus de cas que Burlington du Sud, avec respectivement 10,9 % et 2,1 %.
Le taux de population sans assurance est le plus bas à Pearl City (Hawaï), se chiffrant à 3,8 pour 100, soit 9,1 fois moins que Brownsville (Texas), où le ratio est de 34,6 pour cent.
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