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Marco Rubio critique les nouvelles concessions de Biden au régime cubain.

Rubio a qualifié de façade la série d'amendements aux Règlements de Contrôle des Avoirs Cubains et a souligné que ce type d'actions ne fait que favoriser un gouvernement "célèbre pour son oppression".

Marco Rubio © Flickr/Gage Skidmore
Marco RubioPhoto © Flickr/Gage Skidmore

Inquiet par les nouvelles mesures prises par l'administration du président Joe Biden en faveur du secteur privé cubain, le sénateur américain Marco Rubio a alerté sur l'impact de ce type de concessions et les avantages qu'il accorde au régime de l'île pour augmenter sa richesse.

Depuis le réseau social X, Rubio a qualifié de façade la série d'amendements aux Règlements de contrôle des actifs cubains émis par le Département du Trésor des États-Unis, et a souligné que ce type d'actions ne favorise qu'un gouvernement "célèbre pour son oppression".

Selon le sénateur, le prétendu "secteur privé" de Cuba ne profite qu'à l'élite dirigeante, soulignant que les mesures similaires prises par le passé n'ont pas non plus permis d'obtenir le changement souhaité.

"Le régime cubain manipule la désespérée du gouvernement Biden pour une victoire dans sa politique étrangère, reflétant les tactiques de l'Iran", a souligné Rubio concernant les réglementations annoncées le 28 mai, tout en mettant l'accent sur l'impact de "toute aide financière à ce vil régime", car "cela ne fait que renforcer une répression accrue et des attaques anti-États-Unis".

Bien que les dispositions visent à promouvoir l'indépendance économique et à améliorer la connectivité à Cuba, Rubio met en garde contre le fait qu'elles pourraient avoir l'effet contraire à celui escompté et, loin de promouvoir un changement démocratique, pourraient renforcer les oppresseurs et accentuer la répression contre le peuple caribéen.

Cette décision vise à étendre la politique de l'administration Biden en soutien au peuple cubain et aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), selon un document publié dans le Federal Register, et annule une réglementation de l'administration Trump interdisant aux banques américaines de traiter des transactions liées à Cuba via des pays tiers.

De même, ils ont pour but de promouvoir la liberté d'Internet sur le territoire antillais, à travers diverses actions telles que l'autorisation et l'expansion de services basés sur le cloud, l'installation, la réparation d'équipements de télécommunications, l'exportation de logiciels et d'applications mobiles d'origine cubaine.

Selon le paquet de réglementations, les "entrepreneurs indépendants du secteur privé" (travailleurs indépendants, coopératives et entreprises privées employant jusqu'à 100 travailleurs) pourront ouvrir et utiliser des comptes bancaires aux États-Unis.

De plus, les bénéficiaires sont autorisés à effectuer des opérations de retour ("U-turn"), qui permettent aux institutions bancaires de traiter des transferts de fonds impliquant Cuba, à condition que ces transferts aient leur origine et leur destination en dehors des États-Unis et ne soient pas effectués par des personnes relevant de la juridiction américaine.

Par ailleurs, le processus de déclaration pour les transactions liées aux télécommunications a été mis à jour, éliminant la nécessité d'envoyer des télécopies et permettant l'envoi de rapports par e-mail.

Le gouvernement cubain considère les réglementations comme "limitées" et, selon le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla, elles ne réduisent pas l'impact "cruel" de l'embargo sur les familles cubaines ni l'inclusion de Cuba dans la liste des États soutenant le terrorisme.

Maria Elvira Salazar et Carlos Gimenez/Maria Elvira Salazar/X

Les législateurs cubano-américains ont rejeté les changements. Dans son compte de X, le congressiste républicain Carlos Giménez a accusé le gouvernement de Biden de perpétuer "la dictature castriste au pouvoir et d'abandonner les Cubains qui se battent pour la liberté", tout en le qualifiant de "complice" du régime communiste.

Le président Biden vient d'accorder davantage de concessions au régime assassin de Cuba", a-t-il déclaré.

ABANDON. COMPLICES! https://t.co/5b9nj7w70F — Rep. Carlos A. Gimenez (@RepCarlos) 28 mai 2024

Pour sa part, la législatrice María Elvira Salazar a considéré que l'ouverture du système bancaire des États-Unis au "secteur privé", qu'elle considère comme "un écran de fumée du régime pour obtenir des devises", donnera "plus d'oxygène à la dictature".

Le gouvernement cubain a continuellement demandé la levée de l'embargo américain. Maintenant que ces concessions se sont concrétisées, la question se pose : quand le régime fera-t-il des pas pour libéraliser complètement le marché intérieur et garantir la liberté d'expression et politique au sein de l'île ?

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