Le Cubain Gabriel Rosillo remporte le bronze en lutte greco-romaine aux Jeux de Paris 2024.

Le Cubain Gabriel Rosillo a remporté ce mercredi la médaille de bronze dans la catégorie des 97 kilos du style gréco-romain de la lutte olympique de Paris 2024, après la blessure subie par l'Ouzbek Rustam Assakalov quelques secondes après le début du combat.

Rosillo, champion du monde en 2023, n'a pas trop transpiré le maillot après qu'Assakalov a rencontré un problème musculaire à l'une de ses épaules et a décidé de ne pas continuer le combat décisif.

Le santiaguero, considéré comme l'un des favoris de la division, s'est retrouvé mardi aux portes de la dispute de la médaille d'or après avoir perdu en demi-finale contre l'arménien Artur Alexanián (3-5).

Dans ce que beaucoup considéraient comme une finale anticipée, le champion panaméricain a sorti tout son arsenal de techniques, mais n'a pas réussi à vaincre un homme qui compte quatre couronnes au niveau mondial et a connu la gloire à Rio de Janeiro en 2016.

En seulement quelques minutes, la Cubaine Yusneylis Guzmán affrontera pour la couronne la favorite américaine Sara Ann Hildebrandt dans la catégorie des 50 kilos de lutte libre, bien que sa médaille d'argent assurée représente la première de la lutte féminine de l'île aux Jeux Olympiques.

Dans les 50 kilogrammes de la lutte libre, "La Chiqui", comme beaucoup l'appellent, tentera de vaincre l'Américaine, qui a déjà remporté une médaille de bronze lors de la compétition sous les cinq anneaux de Tokyo 2020.

Pour arriver à la discussion de la couronne, la gladiatrice née à La Havane a battu lors de ses débuts la Turque Evi Demirhan (7-6) et a remporté par supériorité (10-0) en quarts contre la Lituanienne Gabija Dilyte.

Cependant, elle a perdu face à l'Indienne Vinesh Vinesh (0-5) lors de la ronde des demi-finales. Mais par ces rebondissements que la vie nous réserve, sa bourreau a échoué lors de la pesée habituelle de la date de compétition et a été automatiquement éliminée.

Ainsi, l'entraînée par le chevronné Filiberto Delgado est devenue la première lutteuse de son pays à garantir sa présence sur le podium des récompenses. De plus, à 28 ans, elle a considérablement amélioré la 12e place qu'elle avait atteinte à Tokyo.