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Le député républicain Carlos A. Giménez a réagi aux déclarations du ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, qui a affirmé que le secrétaire d'État américain, le cubano-américain Marco Rubio, "aura les yeux pour pleurer" s'il souhaite visiter La Havane, tout en soulignant qu'il n'a également pas été invité.
"Le Secrétaire d'État des États-Unis souhaite visiter La Havane, mais auparavant il veut changer notre gouvernement. Il devra se contenter de ses désirs. Il ne pourra pas découvrir Cuba, un pays dont il ne sait absolument rien. Il n'a pas été invité," a écrit Rodríguez sur X.
En réponse, Giménez a remis à sa place le fonctionnaire castriste et lui a rappelé tout ce que la dictature a fait pour ne pas perdre le pouvoir.
"Han réprimé et piétiné tout un peuple dans le but de se maintenir au pouvoir. Plus personne ne croit à leurs innombrables mensonges et à leur piètre propagande. Leur temps est compté," a-t-il assuré.
Dans son tweet, le ministre des Affaires étrangères a souligné que son gouvernement bénéficie du soutien du peuple pour continuer à défendre la révolution, l'indépendance et la souveraineté nationale.
"Nous avons eu 13 présidents des États-Unis et nous avons perdu le compte des secrétaires d'État", conclut-il sur un ton provocateur.
L'origine de la publication de Bruno Rodríguez réside dans la réponse donnée par Marco Rubio à un journaliste de Fox News qui l'a interviewé ce mardi au Salvador.
À la question de savoir s'il se voyait, en tant que représentant du gouvernement des États-Unis, se rendant un jour à La Havane, Rubio a répondu :
« Eh bien, tout d'abord, nous n'avons pas l'intention d'aller à La Havane avec ce régime au pouvoir, sauf pour parler de quand ils partiront. Ce régime est un désastre. Il a détruit le pays. C'est un régime hostile aux États-Unis. Donc, tant que cela ne changera pas, je n'ai rien à dire avec eux », a-t-il précisé.
Questions fréquentes sur les tensions entre les États-Unis et Cuba
Pourquoi Carlos Giménez pense-t-il que le gouvernement cubain est proche de sa fin ?
Carlos Giménez soutient que le gouvernement cubain a réprimé et piétiné son peuple pour rester au pouvoir, et il affirme que les mensonges et la propagande du régime n'ont plus de crédibilité, laissant au régime peu de temps avant un changement imminent.
Que dit Bruno Rodríguez sur la visite de Marco Rubio à Cuba ?
Bruno Rodríguez a déclaré que Marco Rubio "restera sur sa faim" de visiter La Havane à moins qu'un changement de gouvernement n'ait lieu à Cuba, ce que le régime cubain assure ne se produira pas. Rodríguez a souligné que Rubio n'a pas été invité et que son gouvernement bénéficie du soutien du peuple cubain.
Quelle est la position de Marco Rubio concernant le régime cubain ?
Marco Rubio adopte une position ferme contre le régime cubain, le considérant comme un désastre qui a détruit le pays et est hostile envers les États-Unis. Il ne prévoit pas de visiter Cuba tant que l'actuel régime est au pouvoir, sauf pour discuter de son départ.
Quelle a été la réponse du régime cubain aux critiques des États-Unis ?
Le régime cubain a qualifié les actions des États-Unis de "péché impérialiste" et affirme que les décisions des États-Unis reposent sur des mensonges. Cuba insiste pour blâmer les États-Unis de ses problèmes internes, tout en ignorant les critiques concernant sa répression et son manque de libertés.
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