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Le gouvernement des États-Unis n'écarte pas la possibilité d'envoyer des immigrants illégaux qui n'ont pas commis de crimes violents à la base navale de Guantánamo.
Ainsi l'a affirmé la secrétaire à la Sécurité nationale, Kristi Noem, dans une interview avec CNN.
"Nous aurons des installations qui respecteront les mêmes normes que d'autres centres de détention aux États-Unis et je ne pense pas que le président va se lier les mains en ce qui concerne ce qu'il doit faire pour garantir la sécurité des États-Unis", a-t-il souligné.
Noem a récemment visité la Base Navale, où plusieurs vols avec des immigrants illégaux arrêtés sont déjà arrivés.
"Je viens d'être à Cuba et j'ai vu de mes propres yeux comment des criminels étrangers débarquaient d'un vol à Guantánamo", a-t-il exprimé sur son compte X.
« Mon message aux criminels étrangers, aux assassins, aux violeurs, aux prédateurs d'enfants et aux gangsters : ne venez pas dans ce pays sinon nous vous poursuivrons, nous vous retrouverons et nous vous enfermerons », a-t-il ajouté.
La fonctionnaire n'a pas précisé combien de temps les détenus pourraient rester là avant d'être déportés vers leurs pays, bien qu'elle ait souligné que l'objectif est qu'ils restent temporairement, pas "des semaines et des mois".
Le mardi 4 février, les premiers 10 immigrants en situation irrégulière sont arrivés à Guantánamo, identifiés comme des membres du Tren de Aragua, un gang criminel vénézuélien.
Jusqu'au samedi 8, il y avait "plus de trois douzaines de personnes" dans le centre de détention, a révélé à la station Voz de América (VOA) le Commandement Sud des États-Unis, qui supervise les opérations dans l'installation. Il n'a pas commenté le nombre de vols qui sont arrivés.
Selon le Département de la Défense, le Service de l'immigration et de la douane (ICE) retient les migrants pendant que les fonctionnaires déterminent s'ils seront déportés vers le Venezuela ou envoyés à une autre destination.
L'administration Trump a clairement indiqué qu'elle ne fera pas de distinction entre les migrants clandestins ayant commis des crimes graves et ceux qui sont simplement entrés irrégulièrement dans le pays, et que tout le monde peut être expulsé.
"Si vous êtes une personne, un étranger qui entre illégalement aux États-Unis d'Amérique, vous êtes, par définition, un criminel, et par conséquent, vous êtes soumis à une éventuelle expulsion", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
Questions Fréquemment Posées sur la Déportation des Immigrants vers Guantánamo
Pourquoi les États-Unis envoient-ils des immigrants à Guantánamo ?
Le gouvernement des États-Unis, sous l'administration de Donald Trump, a commencé à envoyer des immigrants à la Base Navale de Guantánamo dans le cadre d'une stratégie visant à alléger la pression sur les centres de détention sur le territoire américain. Cette mesure vise à accueillir des migrants irréguliers accusés de crimes graves, considérés comme une menace pour la sécurité nationale.
Quel type d'immigrants sera arrêté à Guantánamo ?
Les immigrants envoyés à Guantánamo incluent ceux jugés à haut risque et ayant des antécédents criminels graves. La administration Trump a souligné que seront détenus les "pires des pires", y compris des membres de gangs et des criminels ayant des délits tels que l'homicide et le trafic de drogue.
Combien de temps les immigrants resteront-ils à Guantánamo ?
La Secrétaire de la Sécurité Nationale, Kristi Noem, a indiqué que le but est que les immigrés restent à Guantánamo uniquement temporairement, et non pas pour de longues périodes de semaines ou de mois, pendant que leur déportation vers leur pays d'origine est décidée.
Quelles critiques la décision d'envoyer des immigrants à Guantánamo a-t-elle reçues ?
La décision a été fortement critiquée par des organisations de droits de l'homme et le gouvernement cubain. Il est signalé que l'utilisation de Guantánamo comme centre de détention est une mesure cruelle qui isolement les immigrants de leurs familles et de leurs systèmes de soutien, en plus de violer potentiellement leurs droits humains.
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