La mauvaise question de la fille du créateur de Trofin

Pourquoi un scientifique cubain doit-il quémander une voiture au gouvernement ?

Scientifique conduisant une voiture dernier modèlePhoto © Générée avec Grok

Vidéos associées :

L'erreur dans la question de la fille du Dr. González Hernández n'est pas de logique, mais d'approche. Elle ne devrait pas se demander pourquoi son père ne reçoit pas de voiture du gouvernement, mais pourquoi son père n'a pas pu s'acheter la voiture qu'il souhaite avec son travail honnête et réussi.

Dans tout pays avec une économie fonctionnelle, les scientifiques qui apportent des contributions comme celle du Trofin n'ont pas à dépendre de la charité de l'État. Leurs découvertes et développements leur génèrent des revenus légitimes, leur permettent d'améliorer leur qualité de vie et de recevoir une reconnaissance réelle, pas seulement des "diplômes" et des mentions vides. Ils n'ont pas à mendier une voiture ; ils se l'achètent avec leur salaire.

Dans tout pays ayant une économie fonctionnelle, les scientifiques qui apportent des contributions comme Trofin ne doivent pas dépendre de la charité de l'État

Il en va de même pour les sportifs. Un athlète de haut niveau n'a pas besoin que le gouvernement lui "offre" quoi que ce soit. Ses succès lors de compétitions internationales, ses contrats avec des clubs sportifs et ses sponsors lui permettent d'acquérir ce qu'il souhaite. Dans des pays normaux, le succès se traduit par des récompenses économiques équitables, et non par des "favours" du gouvernement.

Pelotero cubain Aroldis Chapman avec l'une de ses voitures / Instagram

Le problème est qu'à Cuba, le gouvernement a détruit la possibilité que le succès individuel se traduise par une prospérité personnelle. Il n'autorise personne à prospérer par ses propres moyens, car le succès économique personnel extérieur au contrôle du régime représente une menace directe pour son pouvoir.

Tant que les Cubains continueront à attendre des "cadeaux" du gouvernement, ils resteront piégés dans le même cycle de misère. Ce qu'il faut exiger, ce n'est pas que le gouvernement nous donne plus de choses, mais qu'il nous laisse les gagner par notre propre effort.

Cuba n'a pas besoin de plus de dons de l'État. Elle a besoin de liberté économique, de droits de propriété et d'un système où chacun peut prospérer selon sa capacité et ses efforts, et non selon sa soumission au pouvoir.

Assez de vivre de miettes !

Archivé dans :

Article d'opinion: Las declaraciones y opiniones expresadas en este artículo son de exclusiva responsabilidad de su autor y no representan necesariamente el punto de vista de CiberCuba.

Luis Flores

PDG et cofondateur de CiberCuba.com. Quand j'ai le temps, j'écris des articles d'opinion sur la réalité cubaine vue sous l'angle d'un émigrant.