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Le gouvernement de Donald Trump a menacé ce mardi d'imposer de nouvelles sanctions à Venezuela si le régime de Nicolás Maduro refuse d'accepter le retour des migrants vénézuéliens expulsés du territoire américain.
Le secrétaire d'État, Marco Rubio, a souligné que le Venezuela est obligé d'accueillir ses citoyens rapatriés et que cela n'est pas un sujet de négociation ni ne mérite de récompense.
Il a averti dans un post sur X que, à moins que le gouvernement de Maduro n'accepte de manière continue et sans retard les vols de déportation, Washington appliquera des sanctions "sévères et croissantes".
En février, l'ancien président Donald Trump avait annoncé que le Venezuela avait accepté de recevoir tous les migrants vénézuéliens en situation irrégulière présents aux États-Unis, y compris les membres du gang criminel "Tren de Aragua".
L'accord prévoyait également que le gouvernement vénézuélien fournisse un transport pour les rapatrier, mais apparemment cela n'a pas été respecté, car dimanche le chef de la diplomatie américaine a annoncé que, en vertu de la Loi sur les Ennemis Étrangers, plus de 250 personnes accusées d'être supposément des membres de la bande criminelle d'origine vénézuélienne Tren de Aragua avaient été envoyées au Salvador.
Le président de ce pays d'Amérique centrale, Nayib Bukele, a proposé d'emprisonner les Vénézuéliens expulsés.
Questions fréquentes sur les sanctions des États-Unis à l'encontre du Venezuela en raison de la déportation de migrants
Pourquoi les États-Unis menacent-ils le Venezuela de sanctions ?
Les États-Unis menacent le Venezuela de sanctions car le régime de Nicolás Maduro refuse d'accepter le retour des migrants vénézuéliens expulsés du territoire américain. Ce refus enfreint un accord préalable dans lequel le Venezuela avait accepté de recevoir tous les migrants illégaux, y compris les membres du Tren de Aragua.
Quelles mesures les États-Unis ont-ils prises en réponse au refus du Venezuela ?
Les États-Unis ont averti qu'ils imposeront des sanctions "dures et croissantes" si le régime de Maduro n'accepte pas de manière continue et sans délais les vols de déportation. De plus, les États-Unis ont déjà envoyé plus de 250 personnes accusées d'appartenir au Tren de Aragua au Salvador dans le cadre de leurs politiques migratoires.
Quelles conditions Maduro a-t-il posées pour accepter les rapatriés ?
Maduro a conditionné la réception des migrants au levée des sanctions internationales imposées à son régime. Il a déclaré que si les sanctions sont levées, le Venezuela garantira qu'aucun migrant ne quittera le pays et que ceux qui sont à l'étranger reviendront pour travailler et contribuer au développement du pays.
Quelle est la position des États-Unis par rapport au régime de Maduro ?
Les États-Unis ne reconnaissent pas Nicolás Maduro comme le président légitime du Venezuela suite aux élections de 2024, qualifiées de frauduleuses. L'administration Trump a maintenu une position de pression maximale contre le chavisme, y compris des sanctions économiques et un soutien à l'opposition vénézuélienne.
Quelles sont les implications de cette situation pour les migrants vénézuéliens aux États-Unis ?
La situation augmente le risque de déportation pour des milliers de Vénézuéliens aux États-Unis, notamment après la révocation du Statut de Protection Temporaire (TPS) par l'administration Trump. Cela laisse de nombreux migrants dans un vide juridique et à risque d'être renvoyés au Venezuela.
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