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En pleine crise profonde que traverse Cuba depuis des décennies, marquée par des coupures de courant et une pénurie de produits de première nécessité, l'épouse du dirigeant, Lis Cuesta, continue d'afficher des luxes lors de ses voyages officiels.
Lors de sa visite en Chine avec Miguel Díaz-Canel, Cuesta a partagé sur X une photo de sa rencontre avec l'artiste Liu Qipei, reconnu par l'UNESCO comme Maître de la silhouette.
Cependant, ce qui a le plus attiré l'attention n'était pas la rencontre culturelle, mais le coûteux téléphone portable qu'il tenait sur l'image : un Samsung Galaxy Z Flip, dont le prix aux États-Unis varie entre 1 200 et 1 300 dollars selon la capacité, et plus de 1 300 euros en Europe.
Des spécialistes qui ont analysé l'image ont confirmé qu'il s'agit de l'un des modèles les plus récents de la série pliable de Samsung, lancée sur le marché avec le Galaxy Z Flip 5.
L'appareil possède des caractéristiques qui en font un article de luxe dans plusieurs pays : un design pliable en forme de coque, deux caméras arrière alignées verticalement et un écran externe rectangulaire.
Girages, montres et accessoires de luxe
Ce n'est pas le téléphone mobile le seul signe d'opulence qu'a exhibé Lis Cuesta en Chine.
Lors de cette même visite en Chine, elle a été vue portant des lunettes de marque.
Elle a également porté une montre Cartier, qui pourrait dépasser les 12 000 dollars.
Se traiterait du même modèle qu'elle a porté en décembre 2022, lorsqu'elle a défendu sa thèse de doctorat, et qui dans les catalogues officiels de la maison française est proposé à plus de 13 000 dollars.
L'arrogance et la prétention de Lis Cuesta se manifestent également dans son comportement sur les réseaux sociaux, où elle se présente comme si elle occupait un poste au sein du gouvernement, bien qu'elle n'ait aucun rôle de haut niveau et ne soit même pas reconnue comme première dame.
En X, on lui attribue l'autorité de parler au nom de "nos universités et organismes", comme si elle était une représentante de la structure du pouvoir, et elle annonce de nouveaux liens entre les institutions cubaines et l'Académie de Commerce de Pékin.
Un mode de vie étranger à la réalité cubaine
Les excès de Lis Cuesta et de son mari ne se limitent pas aux montres ou aux téléphones.
En décembre 2022, elle a été filmée en train de faire des achats dans un centre commercial à Granada, accompagnée de deux garde du corps, dont son propre fils.
À cette occasion, on l'a entendu dire : « Je cherche un pull pour enfant avec des pirates », une phrase qui est devenue virale comme symbole de déconnexion avec le peuple, qui vit dans la plus absolute pénurie.
Pour sa part, Díaz-Canel a également été questionné sur l'utilisation répétée d'un avion privé loué à la compagnie aérienne espagnole Plus Ultra, dont le coût de location est de 11 000 dollars par heure de vol.
Il s'agit d'un Airbus A330-200 qu'il utilise pour cette tournée en Asie, et qu'il avait déjà employé lors de visites au Moyen-Orient et à l'ONU à New York.
Critiques de la dictature cubaine
Les images de Lis Cuesta avec des téléphones de dernière génération, des lunettes de luxe et des montres de milliers de dollars sont devenues un symbole de la réalité de la Cuba actuelle : une élite au pouvoir qui profite pleinement de la vie dans des hôtels, des magasins et des avions exclusifs.
Pendant ce temps, des millions de Cubains subissent des coupures de courant de plus de 20 heures par jour, une inflation qui érode les salaires et un système de santé qui s'effondre faute de médicaments et de fournitures de base.
L'épouse de Díaz-Canel, sans poste officiel mais bénéficiant de tous les privilèges, représente le visage le plus obscène d'un régime qui prêche l'austérité et la résistance, tout en profitant de luxes qu'elle ne pourrait jamais se permettre avec un salaire.
Sa présence constante lors des tournées officielles est la preuve que la dictature ne se renforce pas seulement sur le plan politique, mais aussi dans la sphère familiale, garantissant des avantages et des privilèges pour les siens.
Dans un pays où les enfants vont à l'école sans lait, les hôpitaux manquent de sutures et les gens cuisinent au feu de bois faute d'électricité, les photos de Lis Cuesta avec son Samsung à plus de mille dollars et un Cartier de luxe sont une moquerie qui résume l'essence du pouvoir à Cuba : déconnexion, impunité et mépris absolu pour le peuple.
Questions fréquentes sur les luxes de Lis Cuesta et la crise à Cuba
Quels luxes affiche Lis Cuesta lors de sa tournée en Asie ?
Lis Cuesta a été vue avec un coûteux smartphone Samsung Galaxy Z Flip, des lunettes de marque et une montre Cartier, tout cela en accompagnant Miguel Díaz-Canel lors de sa tournée en Asie. Ces articles contrastent avec la réalité économique que vivent les Cubains sur l'île, où la population endure des pénuries et des coupures de courant constantes.
Quel est le coût de l'avion dans lequel voyagent Díaz-Canel et Lis Cuesta ?
L'avion loué coûte 11 000 dollars par heure de vol. Il s'agit d'un Airbus A330-200 de la compagnie aérienne espagnole Plus Ultra, le même que celui utilisé lors des précédentes tournées internationales. Ce montant est particulièrement choquant pour les Cubains qui vivent avec des salaires très bas et font face à une inflation incontrôlée.
Pourquoi la présence de Lis Cuesta lors des tournées officielles suscite-t-elle une controverse ?
Lis Cuesta n'occupe aucun poste officiel dans le gouvernement cubain, cependant, elle participe régulièrement à des tournées officielles aux côtés de Díaz-Canel, arborant des articles de luxe. Cette situation suscite des critiques car à Cuba, le peuple fait face à de sévères privations, tandis que l'élite au pouvoir affiche un style de vie ostentatoire et déconnecté de la réalité des citoyens.
Comment le mode de vie de l'élite cubaine se compare-t-il à la situation du peuple ?
L'élite cubaine, représentée par Díaz-Canel et Lis Cuesta, profite de luxes et de commodités, tels que des montres coûteuses, des vêtements de créateurs et des voyages en jets privés, tandis que le peuple cubain fait face à une crise économique profonde. Cette disparité souligne la déconnexion entre les dirigeants du régime et la vie quotidienne des citoyens, qui souffrent de pénuries alimentaires, de coupures d'électricité et d'un système de santé à l'agonie.
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