Un jeune de Guantánamo a offert une récompense de 100 000 pesos cubains à quiconque fournirait des informations permettant de récupérer un “coppelita” volé, selon un avis publié ce vendredi sur les réseaux sociaux de l'internaute Enyer Produce.
La machine à glace volée a été dérobée dans la nuit de ce vendredi, devant l'entreprise de produits carnés de Guantánamo, et son propriétaire demande l'aide des citoyens pour la retrouver.
L'affecté a dénoncé que le vol a été commis par plusieurs personnes en raison du poids de l'objet volé. Le plaignant, visiblement affecté, a enregistré une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux où il demande à la population de collaborer à la recherche du coppelita, et insiste pour que l'affaire devienne virale afin d'attirer l'attention des autorités.
Selon son récit, le bien volé était le fruit d'un effort familial destiné à subvenir aux besoins de son cousin, étudiant en médecine, et de sa épouse, qui travaille comme professeure.
«C'est douloureux ce qui se passe ici à Guantánamo, car il y a des personnes qui ne veulent pas travailler et cherchent de l'argent facile en volant », a déclaré dans l'enregistrement.
Le fait a suscité l'indignation au sein de la communauté, où s'accumulent les signalements concernant des vols récents qui ont laissé plusieurs personnes “dans la ruine”. Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs appellent à partager la vidéo pour augmenter les chances de retrouver les responsables et de récupérer le coppelita.
Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'information concernant l'intervention des autorités policières dans cette affaire, bien que la situation ait ravivé l'inquiétude des citoyens face à l'insécurité croissante dans la région.
Ce type d'offres de récompense est devenu fréquent à Guantánamo après l'augmentation des vols, notamment pendant la nuit.
Les habitants expriment leur inquiétude quant à l'éclairage public insuffisant et aux rares patrouilles policières, qui, selon eux, favorisent les vols.
Les réseaux sociaux sont devenus un outil essentiel pour dénoncer des vols et alerter la communauté sur les criminels, en raison de la méfiance de la population envers les autorités.
Les citoyens utilisent ces plateformes pour partager des vidéos de vols captées par des caméras de sécurité et rechercher de l'aide pour identifier les voleurs.
Questions fréquentes sur le vol du "coppelita" à Guantánamo et l'insécurité à Cuba
Qu'est-ce qu'un "coppelita" et pourquoi est-ce important pour le propriétaire ?
Un "coppelita" est une machine à faire de la glace, et dans ce cas, elle était essentielle pour le soutien d'une famille à Guantánamo. Le propriétaire du "coppelita" volé avait investi des efforts familiaux pour l'acquérir, destinée à soutenir son cousin, un étudiant en médecine, et sa femme, enseignante. La perte de l'appareil représente un coup économique significatif pour eux.
Quelles mesures les citoyens prennent-ils face à l'insécurité croissante à Cuba ?
Les citoyens offrent des récompenses financières pour toute information qui aiderait à récupérer des biens volés ou à identifier les voleurs, en raison du manque de confiance dans l'action efficace des autorités. De plus, ils utilisent les réseaux sociaux pour diffuser des vidéos de vols et alerter la communauté, cherchant à générer une pression publique et une collaboration citoyenne.
Comment le manque de réaction des autorités a-t-il influencé l'augmentation des vols à Cuba ?
L'inaction ou la lenteur des autorités a favorisé un sentiment d'impunité parmi les criminels, ce qui contribue à l'augmentation des vols. Cette situation a conduit les citoyens à prendre des mesures par eux-mêmes, comme offrir des récompenses et utiliser les réseaux sociaux pour partager des preuves des délits et demander de l'aide communautaire.
Quel impact la crise économique a-t-elle sur l'insécurité à Cuba ?
La crise économique à Cuba a exacerbé l'insécurité en augmentant l'incidence des vols et des larcins. Le manque de ressources, l'inflation et la pénurie conduisent certains à rechercher des moyens illicites pour obtenir des biens, tandis que la population se sent de plus en plus vulnérable et sans protection, tant chez elle que dans les espaces publics.
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