Un homme a été arrêté à Matanzas après un acte de violence grave contre son ex-partenaire

Un homme a été arrêté à Matanzas après avoir attaqué son ex-partenaire avec une arme blanche, qui a subi des blessures graves et a été immédiatement prise en charge dans un centre de santé. Le présumé agresseur a été identifié comme Williams Fundora Aldazabal.

Police cubaine (Image de référence)Photo © Cubadebate

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Williams Fundora Aldazabal a été identifié comme le présumé responsable d'une attaque violente contre son ex-partenaire dans le conseil Est de la province de Matanzas, un fait qui a suscité le rejet parmi les habitants.

Selon les informations diffusées ce lundi sur Facebook par le profil officiel Con Todos La Victoria, l'agresseur a infligé des blessures graves à une femme de 43 ans à l'aide d'une arme blanche au cours d'un conflit d'ordre passionnel.

Captura Facebook / Avec Tous La Victoire

La victime a été immédiatement transférée dans un centre de santé, où elle a reçu des soins spécialisés et reste sous surveillance médicale.

Fundora a été arrêté peu après l'incident et conduit à l'unité policière, où il devra répondre devant les autorités pour le délit de tentative de meurtre, a souligné le profil porte-parole du régime.

L'affaire met de nouveau en lumière la violence de genre à Cuba, un problème qui continue de faire des victimes sans qu'il existe de mécanismes de protection efficaces.

Au cours des derniers mois, les épisodes de violence extrême à l'encontre des femmes à Cuba se sont multipliés.

En Matanzas, une infirmière a été victime d'une attaque brutale à l'intérieur d'un hôpital, un fait qui a choqué patients et travailleurs du secteur de la santé.

Désormais, à Santiago de Cuba, un autre cas a alerté la population lorsque un homme a poignardé sa partenaire, s'ajoutant à la liste des actes de violence machiste qui continuent sans relâche dans différentes provinces du pays.

La situation est devenue encore plus grave avec la confirmation qu'un tueur en série a coûté la vie à au moins trois victimes à Artemisa, ce qui reflète l'insécurité croissante et le manque de mécanismes de protection efficaces pour les femmes.

Récemment, une jeune mère qui avait été portée disparue a également été retrouvée vivante à La Havane, un dénouement moins tragique que d'autres, mais qui soulève toujours une préoccupation sociale face à la vulnérabilité des Cubaines face à la violence de genre.

À ce panorama s'ajoute le fait que Cuba enregistre une augmentation alarmante des crimes en 2025, ce qui aggrave la perception d'insécurité parmi la population et met en évidence l'incapacité des autorités à garantir la protection des citoyens, en particulier des femmes victimes d'agressions.

Questions fréquentes sur la violence de genre à Cuba

Que s'est-il passé lors de la récente attaque à Matanzas ?

Williams Fundora Aldazabal a été arrêté pour une violente attaque à l'arme blanche contre son ex-partenaire à Matanzas. La victime a subi des blessures graves et a été transportée dans un centre de santé pour recevoir des soins médicaux. L'incident a suscité l'indignation parmi les voisins et a de nouveau mis en lumière le problème de la violence de genre à Cuba.

Comment la violence de genre est-elle abordée à Cuba ?

En Cuba, la violence de genre reste un problème grave et persistant. Malgré l'ampleur du problème, il n'existe pas de loi globale contre la violence de genre ni de statistiques officielles actualisées sur les féminicides. Cela laisse les victimes dans une situation de précarité juridique et met en évidence le manque de réponse de l'État pour aborder le problème de manière efficace.

Quelles mesures sont prises pour prévenir la violence de genre à Cuba ?

Actuellement, il n'existe pas de mesures efficaces ni de protocoles officiels établis par le régime cubain pour prévenir et traiter la violence de genre. Les organisations féministes indépendantes, comme Yo Sí Te Creo en Cuba et Alas Tensas, ont tenu un sous-enregistrement des cas et milité pour la mise en œuvre de politiques publiques protégeant les femmes. Cependant, la réponse de l'État a été insuffisante et l'inertie prévaut.

Quelle a été la réaction de la société cubaine face à ces cas de violence ?

La société cubaine a montré une indignation croissante face à la violence de genre, ce qui se reflète dans les commentaires et dénonciations sur les réseaux sociaux. Il y a un fort cri citoyen pour que les lois soient durcies et que des mesures efficaces soient prises contre les agresseurs. Cependant, le manque d’action gouvernementale et le silence des médias d'État sur ces cas compliquent la mise en œuvre de changements significatifs.

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