José Antonio Kast promet que le changement au Chili sera réel : "L'ordre n'est pas un caprice, c'est une justice"



"Le pays a besoin de retrouver un emploi digne et de l'ordre dans nos rues, dans l'État. Le Chili sera à nouveau libre du crime et de la peur", a déclaré Kast.

José Antonio KastPhoto © Facebook / José Antonio Kast

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Dans son premier discours en tant que président élu, l'extrême droite José Antonio Kast a assuré qu'il sera "le président de tous, sans exception" et a promis un "changement réel" dans le pays.

Kast a affirmé que chaque citoyen pourra décider librement s'il souhaite participer à la récupération et au "renaître du Chili", et a souligné que la citoyenneté a donné un mandat clair : elle ne veut pas de continuité, mais des transformations profondes.

Devant des milliers de fidèles rassemblés à Santiago, il a demandé à Dieu "tempérance et force pour être à la hauteur" et a promis de rétablir le respect de la loi.

"Sans sécurité, il n'y a pas de paix, sans paix, il n'y a pas de démocratie et sans démocratie, il n'y a pas de liberté. Le Chili retrouvera sa liberté face au crime, à l'angoisse et à la peur", a-t-il affirmé, soulignant son engagement envers l'ordre et la justice.

Kast a remporté une victoire claire lors du second tour des élections présidentielles.

Avec 58,1 % des voix contre 41,8 % pour sa rivale de gauche, Jeannette Jara, Kast a réalisé l'une des victoires les plus larges au second tour depuis le retour à la démocratie dans le pays andin.

Le président a souligné comme priorités de son gouvernement la sécurité, la migration et le progrès économique.

Il a souligné que "celui qui ne respecte pas la loi en subira toutes les conséquences", et il a insisté sur le fait que les parents seront tenus responsables des dommages causés par leurs enfants, tandis que les jeunes ne pourront participer à des actes de vandalisme ou de destruction de biens.

Il a remercié le soutien d'autres anciens candidats de droite et d'extrême droite et a exhorté à travailler "dans l'unité" pour former un gouvernement composé de différentes forces de son secteur.

Le président élu de 59 ans, fondateur du Parti Républicain, a affirmé que sa victoire "n'est pas la fin, mais le point de départ", et a assuré que les changements qu'il propose commenceront immédiatement, bien qu'il ait averti que les résultats ne seront pas instantanés.

Lors de son discours, il a demandé du respect pour son rival Jara, reconnaissant son courage et son engagement jusqu'à la fin du processus électoral.

Kast assumera formellement la présidence le 11 mars prochain, lorsqu'il recevra l'écharpe présidentielle du président sortant Gabriel Boric, qui l'a déjà félicité par téléphone et l'a invité à une rencontre de courtoisie à La Moneda.

L'élection de Kast marque un jalon dans l'histoire récente du Chili, en devenant le premier président ouvertement pinochetiste depuis le retour à la démocratie.

Son agenda anticipait une politique de fermeté, des réformes fiscales et un accent sur la sécurité et l'ordre public, avec des promesses de changements "réels et durables" dans le pays.

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