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Le dirigeant de la Russie, Vladimir Poutine, a annoncé ce mercredi que le nouveau missile balistique hypersonique russe Oréshnik sera mis en service dans les Forces Armées avant la fin de l'année.
De acordo com EFE, “le système de missiles à portée intermédiaire sera déployé avec le missile hypersonique Oréshnik”. Poutine a fait ces déclarations lors d'une intervention devant l'état-major de l'Armée et le Ministère de la Défense de la Russie, où il a souligné la nécessité de moderniser les Forces Armées et de maintenir la parité nucléaire.
Dans ce contexte, il a affirmé qu'une priorité pour Moscou est de perfectionner ses forces nucléaires stratégiques, auxquelles il a attribué un rôle clé pour “dissuader l'agresseur” et maintenir l'équilibre des pouvoirs.
El Oréshnik est un missile à portée intermédiaire capable de transporter des ogives nucléaires, qui pourrait théoriquement frapper des cibles à des milliers de kilomètres avec une marge d'erreur de « seulement quelques dizaines de mètres ».
EFE ajoute que ces missiles auraient été utilisés pour la première fois à la fin de 2024 lors d'une attaque contre une usine militaire dans la région orientale ukrainienne de Dnipropetrovsk.
Selon le même matériel, la Biélorussie, alliée de la Russie dans la guerre en Ukraine, va également déployer des missiles Oréshnik cédés par Moscou avant la fin de 2025, selon des “sources officielles”. En 2023, la Russie a déployé des armes nucléaires tactiques sur le territoire biélorusse.
La guerre en Ukraine et le front
En le même scénario devant la coupole militaire, le document indique que Poutine a assuré que l'Armée russe conquérera militairement ce qu'il a appelé "territoires historiques russes" en Ukraine —en référence à quatre régions ukrainiennes annexées par Moscou— si la diplomatie échoue.
Il a également affirmé que la Russie atteindra "tous les objectifs" de la soi-disant “opération militaire spéciale” lancée il y a près de quatre ans et a déclaré que l'armée maintient l'initiative stratégique.
Putin a affirmé que cette année, les troupes russes ont "libéré" plus de 300 localités, bien qu'il mentionne que des experts indépendants de l'Institut pour l'Étude de la Guerre estiment à moins de 1 % du territoire ukrainien la surface conquise par Moscou.
Pour sa part, le ministre de la Défense russe, Andréi Beloúsov, a affirmé qu'il existe des "conditions réelles" pour que la guerre se poursuive en 2026 en raison de la position de Kiev et de ses alliés européens, et a prédit comme "inévitable" l'effondrement du front en raison de l'avancée russe.
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