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L'humoriste cubain Otto Ortiz a rappelé vendredi dernier le cinquième anniversaire de l'accident de voiture qu'il a subi en 2020, profitant de l'occasion pour critiquer l'Entreprise Nationale d'Assurances (ESEN), qu'il tient responsable de ne pas avoir respecté la restitution de son véhicule.
“Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, cela fait 5 ans que j'ai eu un accident et, depuis cette date, j'attends le remplacement de ma voiture par l'ESEN,” a écrit Ortiz sur son profil Facebook.
Dans son message, il a exprimé sa frustration face au manque de réponses concrètes et a souligné l'annonce récente d'une nouvelle loi sur le transport, qui, selon sa perception, semble bénéficier à d'autres secteurs avant qu'aux assurés comme lui.
L'humoriste a réfléchi sur l'attribution des véhicules à Cuba, affirmant : « Aujourd'hui, les véhicules qui terminent leur exploitation dans la location touristique en bon état passent à la réhabilitation des taxis, à l'assurance, aux entités étatiques et à l'encouragement des médecins et des athlètes. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui tètent une petite mamelle. »
Malgré son ton ironique caractéristique, Ortiz n'a pas caché sa déception face au traitement que, selon lui, reçoivent les assurés.
Il a clôturé sa publication par une critique cinglante : « L'ESSENTIEL est invisible pour les assurés », faisant clairement part de son mécontentement face à l'absence de priorité accordée à des citoyens comme lui, qui continuent d'attendre des solutions après des années de promesses non tenues.
Le comédien a accompagné sa publication d'une image où il apparaît en train de fumer un cigare, un geste qui semble symboliser la patience presque infinie qu'il a eue envers la ESEN.
En décembre, Ortiz a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux concernant l'attente prolongée pour que la ESEN remplace son véhicule, qui a été endommagé lors d'un accident.
“Dans un mois, je fêterai cinq ans d'attente pour l'ESEN, cinq ans à rêver de la fameuse réintégration”, a commenté Ortiz sur son profil Facebook, laissant entrevoir le désespoir auquel font face de nombreux Cubains en tenant compte de la bureaucratie de ce type d'institutions.
L'humoriste cubain a vécu une véritable odyssée avec l'ESEN, après avoir signé un contrat pour assurer sa voiture, inutilisée à la suite d'un accident, pour laquelle il n'a jusqu'à présent pas reçu de solution.
En 2023, par exemple, il a vivement critiqué l'entité étatique en annonçant son intention de la poursuivre pour non-respect de son accord.
De plus, il a accusé toute sa direction de “faire des accords qu'ils ne peuvent pas respecter” et de se limiter à “rencontrer leurs clients mécontents pour gagner du temps et prolonger leur agonie”.
"Dans un pays où importer des voitures n'est plus un délit, dans un pays où une quantité considérable de voitures retirées de la location est destinée à une entité qui les démonte pour les vendre en pièces ou les remet en remplacement, dans un pays où les parkings sont remplis de voitures inutilisées, il est absurde que cette entreprise, l'ESEN, continue avec le même discours qu'il y a des années sans fournir de réponse concrète", a-t-il questionné sur son Facebook.
En février, l'humoriste a réagi avec indignation lors de la Mesa Redonda officielle, qui a abordé le sujet des assurances à Cuba.
Questions fréquentes sur Otto Ortiz et la situation à Cuba
Pourquoi Otto Ortiz critique-t-il l'Entreprise d'Assurances Nationales (ESEN) ?
Otto Ortiz critique l'ESEN pour son inefficacité et son manque de réactivité dans le remplacement de son véhicule, une démarche qu'il attend depuis cinq ans. Cette situation reflète un problème récurrent à Cuba, où la bureaucratie et l'inefficacité des institutions étatiques entraînent la frustration de nombreux citoyens.
Quels problèmes la histoire d'Otto Ortiz met-elle en lumière concernant l'accès à l'essence à Cuba ?
L'histoire d'Otto Ortiz illustre la pénurie chronique de carburant à Cuba. Bien qu'il ait reçu une voiture prête, il s'est rapidement retrouvé sans essence, ce qui reflète la précarité et les difficultés quotidiennes auxquelles les Cubains sont confrontés en raison du manque de ressources essentielles telles que le carburant.
Comment Otto Ortiz utilise-t-il l'humour pour aborder les problèmes sociaux à Cuba ?
Otto Ortiz emploie l'humour comme un outil pour mettre en évidence et critiquer la réalité cubaine. À travers des anecdotes et des blagues, comme son expérience avec l'ESEN et la pénurie d'essence, Ortiz parvient à refléter les difficultés rencontrées par les Cubains, utilisant la comédie pour offrir une perspective à la fois critique et divertissante de la situation sur l'île.
Quel impact la critique d'Otto Ortiz a-t-elle sur la perception publique des institutions cubaines ?
La critique d'Otto Ortiz met en lumière la méfiance et la frustration des Cubains envers les institutions étatiques. En partageant ses expériences et ses dénonciations publiquement, Ortiz ne montre pas seulement son insatisfaction personnelle, mais il établit aussi un lien avec un public qui partage ses sentiments, contribuant ainsi à une perception plus négative de ces institutions.
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