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Le chanteur-compositeur cubain Israel Rojas, leader du duo Buena Fe, a de nouveau suscité la polémique après avoir publié un message virulent en défense du régime de Nicolás Maduro, au milieu de la tension militaire et diplomatique croissante dans les Caraïbes.
Dans un texte partagé sur ses réseaux sociaux, Rojas a écrit : « Ils ne vaincront pas. Ni eux ni leurs laquais. Ce n'est plus comme avant, quand nous étions orphelins d'idées et d'armes, et eux remplis d'arrogance et d'avancées technologiques pour tuer le plus faible. Ils ne passeront pas ! ».
L'artiste, connu pour sa proximité avec le régime cubain, a fait référence à l'actuelle confrontation entre les États-Unis et le Venezuela, qui a escaladé ces dernières semaines après le déploiement de navires et d'aéronefs américains près des côtes vénézuéliennes.
Dans un contexte de forte tension, Rojas a répété le célèbre slogan antifasciste utilisé pendant la Guerre Civile Espagnole, désormais réinterprété comme un soutien ouvert à la dictature de Maduro et de ses alliés.
La publication arrive à peine quelques jours après que le président Donald Trump ait assuré que “les jours de Maduro sont comptés”, alors que Caracas dénonce une prétendue “agression impérialiste” sous prétexte de lutte contre le narcotrafic.
Dans ce climat, les paroles du troubadour cubain ont été interprétées comme un geste de solidarité politique avec l'axe Caracas-La Havane-Managua, qui cherche à projeter l'unité face à la pression internationale.
Les réactions sur les réseaux ne se sont pas fait attendre. De nombreux utilisateurs ont critiqué Rojas pour avoir soutenu un régime accusé de violations des droits de l'homme, de répression et de crise humanitaire. D'autres, cependant, l'ont défendu en tant qu'« artiste engagé en faveur de la souveraineté latino-américaine ».
Ce n'est pas la première fois que le musicien s'aligne sur le discours officiel. Au cours des derniers mois, Rojas a publiquement soutenu Miguel Díaz-Canel et défendu les positions du gouvernement cubain face à la crise énergétique et aux manifestations citoyennes.
Avec cette nouvelle déclaration, le leader de Buena Fe se retrouve à nouveau au cœur de la controverse politique régionale, réaffirmant son rôle en tant qu'une des voix culturelles les plus fidèles au régime cubain et à ses alliés.
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