Le président des États-Unis, Donald Trump, a présenté une carte dorée connue sous le nom de "gold card" lors d'un échange informel avec la presse à bord de l'Air Force One.
“Cinq millions. Pour cinq millions de dollars, cela pourrait être à vous. C'était la première des cartes”, a déclaré Trump en tenant la carte dans une vidéo publiée sur le compte officiel de La Maison Blanche sur X.
Puis il a demandé : « Savez-vous ce qu'est cette carte ? », à quoi les journalistes ont répondu : « La gold card ». Trump a confirmé : « C'est la gold card. La trump card, la carte dorée ».
Lorsqu'on lui a demandé qui était le premier acheteur, il a répondu : « Moi ». Et face au doute quant à qui était le deuxième, il a ajouté : « Je ne sais pas, mais j'étais le premier. Je l'ai depuis moins de deux semaines. Plutôt excitant, n'est-ce pas ? »
Jusqu'à présent, aucun détail supplémentaire n'a été fourni concernant le but ou la portée de la "gold card".
En février dernier, Trump a annoncé l'introduction d'une nouvelle "Carte Dorée" de résidence permanente pour les étrangers disposés à investir cinq millions de dollars dans le pays.
Ce programme vise à attirer des individus aisés qui peuvent contribuer à l'économie américaine par le biais d'investissements, de la création d'emplois et du paiement d'impôts
Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, Trump a expliqué que la "Tarjeta Dorada" offrira des privilèges équivalents à ceux d'une "Green Card", y compris un chemin vers la citoyenneté américaine.
Cependant, il a souligné que, bien que ce permis facilite la résidence permanente, il n'implique pas l'achat direct de la citoyenneté.
Ce nouveau schéma remplacerait l'actuel programme EB-5, qui accordait des "Green Cards" aux étrangers investissant entre 900 000 et 1,8 million de dollars dans des projets générant au moins dix emplois aux États-Unis.
Cette initiative contraste avec la stratégie migratoire stricte mise en place par l'administration Trump.
Le Service des Douanes et de Protection des Frontières des États-Unis (CBP) a annoncé ce mardi que le mois de mars a marqué un jalon historique en matière de sécurité des frontières, avec le chiffre le plus bas de passages illégaux jamais enregistré à la frontière sud-ouest du pays.
Selon le communiqué officiel, en mars, environ 7 180 traversées ont été comptées dans cette zone, une chute drastique par rapport à la moyenne mensuelle de 155 000 enregistrée au cours des quatre dernières années.
Trump a récemment informé qu'au cours de son mandat, il y a eu une réduction drastique des traversées illégales à la frontière sud des États-Unis, celles-ci "ont chuté en mars de 94 %" par rapport au même mois de l'année précédente.

«Les traversées à la frontière sud-ouest en mars ont atteint leur niveau le plus bas de l'histoire des États-Unis, soit une diminution de 94 % par rapport à mars de l'année dernière sous la présidence de Biden. Grâce au leadership du président Trump, les agents de la Patrol Frontalière ont de nouveau effectué le travail pour lequel ils ont été engagés», a déclaré l'équipe du président sur X.
Les données ne correspondent pas aux plus récentes de la CBP, mais s'en approchent. Le bureau indique qu'en mars, il y a eu environ 28 000 rencontres à la frontière, en contraste avec plus de 256 000 enregistrées au même mois de l'année précédente, ce qui représente une baisse de 89 %.
Le tsar de la frontière, Tom Homan, a également souligné l'impact des nouvelles mesures : « Nous avons sécurisé la frontière. Les traversées ont diminué de 96 %. » Homan a attribué ce changement au soutien de l'armée américaine aux agents frontaliers, ce qui a renforcé la surveillance et la dissuasion des immigrants en situation irrégulière.
Les passages frontaliers de Cubains vers les États-Unis ont chuté en février 2025, avec seulement 150 entrées enregistrées, selon les données les plus récentes de la CBP.
Au total, 12 ont franchi la frontière avec le Canada, 111 par le Mexique, et le reste par voie maritime. Ces chiffres représentent une baisse drastique par rapport à janvier, lorsque 6 314 Cubains sont entrés, et encore plus par rapport à décembre 2024, lorsque près de 9 000 personnes sont arrivées dans le pays par des frontières terrestres et maritimes.
Questions fréquentes sur la "Gold Card" et les politiques migratoires de Trump
Qu'est-ce que la "Gold Card" annoncée par Trump ?
La "Gold Card" est un programme de résidence permanente pour les étrangers prêts à investir cinq millions de dollars aux États-Unis. Il offre des privilèges similaires à ceux d'une "Green Card" et constitue un chemin vers la citoyenneté, bien qu'il ne s'agisse pas d'un achat direct de cette dernière.
Comment la "Gold Card" affecte-t-elle le programme EB-5 ?
La "Gold Card" remplace le programme EB-5, qui accordait des "Green Cards" aux étrangers investissant entre 900 000 et 1,8 million de dollars dans des projets créant au moins dix emplois aux États-Unis. Selon le gouvernement, l'EB-5 sera discontinué en raison de problèmes de fraude et de mauvaise gestion.
Quel est l'objectif du programme "Gold Card" de Trump ?
L'objectif du programme "Gold Card" est d'attirer des individus fortunés qui peuvent contribuer à l'économie américaine par des investissements, la création d'emplois et le paiement d'impôts. L'administration Trump espère que cette initiative stimulera l'économie du pays.
Quels changements dans la politique migratoire Trump a-t-il récemment mis en œuvre ?
Trump a mis en œuvre une politique migratoire plus restrictive, incluant une réduction drastique des passages illégaux à la frontière et accordant de nouvelles prérogatives à l'ICE pour des déportations accélérées. De plus, les chiffres des passages illégaux ont considérablement diminué sous son administration.
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