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Une nouvelle pancarte publicitaire installée sur l'empruntée autoroute Palmetto Expressway à Miami a suscité un vif élan au sein de la communauté cubano-américaine, en exigeant la liberté de l'opposant José Daniel Ferrer et de tous les prisonniers politiques à Cuba.
"Ce panneau rappelle au monde que Cuba est une DICTATURE, avec des centaines de prisonniers politiques", ont écrit Los Pichy Boys sur leur compte Instagram, où ils ont remercié l'initiative.
Le panneau a été financé par l'avocat spécialisé en immigration Miguel Inda-Romero, connu sous le nom d'Abogado Sincero.
Pour sa part, Inda-Romero a décrit Ferrer comme "un véritable héros cubain" qui a sacrifié sa vie pour la liberté du pays.
"O, qu'il sache que des milliers de personnes qui circulent sur le Palmetto chaque jour verront ce panneau et ressentiront autant de fierté d'être Cubains que José Daniel Ferrer", a écrit sur son compte Instagram.
Elle a également mentionné d'autres prisonniers politiques comme Maykel Osorbo, Luis Manuel Otero Alcántara, Lisandra Góngora et Félix Navarro, et a réitéré que "nous ne pouvons pas cesser de lutter".
La mise en place de cette palissade intervient suite à la récente révocation de la liberté conditionnelle de Ferrer par le régime cubain, sur des accusations largement remises en question par des organisations de droits de l'homme.
Ferrer, leader de l'Union Patriotique de Cuba (UNPACU), a été renvoyé en prison pour ne pas s'être présenté devant le tribunal après sa libération anticipée. Il avait lui-même dénoncé sur les réseaux sociaux qu'il ne participerait pas à ce qu'il considère comme un processus illégitime.
L'opposant est une figure clé du mouvement prodémocratique cubain et a été emprisonné à plusieurs reprises en raison de son activisme. Selon l'organisation Prisoners Defenders, jusqu'en avril 2025, Cuba compte au moins 1.155 prisonniers politiques.
Ce n'est pas la première fois que les panneaux publicitaires deviennent un outil d'expression politique dans le sud de la Floride.
Au cours des derniers mois, plusieurs affiches placées sur l'autoroute Palmetto ont abordé des thèmes liés à la répression à Cuba, au vote sous une dictature et aux controverses politiques dans l'exil cubano-américain.
À la fin mai, une pancarte placée en plein sur la Palmetto Expressway, dans la région de Miami-Hialeah, a attiré l'attention de l'exil cubain avec un message percutant adressé au régime de l'île : "Dans une tyrannie, on ne vote pas, on ne négocie pas et on n'accepte pas de plébiscite".
Le message était complété par une puissante prière et un appel : "Agir ainsi serait complicité et trahison."
L'initiative a généré plusieurs réactions sur les réseaux sociaux, où les internautes ont exprimé leur soutien ou leurs critiques à l'égard du message.
La nouvelle affiche en faveur de Ferrer réaffirme l'utilisation de l'espace public par l'exil pour mettre en lumière la situation des droits de l'homme à Cuba et maintenir vivante l'exigence de liberté pour les prisonniers de conscience sur l'île.
Questions fréquentes sur la situation de José Daniel Ferrer et des prisonniers politiques à Cuba
Qui est José Daniel Ferrer et pourquoi est-il de nouveau emprisonné ?
José Daniel Ferrer est un éminent opposant cubain et leader de l'Union Patriótica de Cuba (UNPACU). Il a été à nouveau emprisonné après la révocation de sa liberté conditionnelle pour ne pas s'être présenté devant le tribunal, un processus qu'il considère comme illégitime. Ferrer a été une figure clé du mouvement prodémocratique à Cuba et a fait face à de multiples emprisonnements en raison de son activisme.
Quel impact a la nouvelle publicité à Miami sur les prisonniers politiques à Cuba ?
La nouvelle publicité à Miami exige la liberté de José Daniel Ferrer et de tous les prisonniers politiques à Cuba, mettant en lumière la répression et la situation des droits humains sur l'île. Financée par l'avocat Miguel Inda-Romero, la publicité a pour but de sensibiliser la communauté internationale et de maintenir vivante l'exigence de liberté pour les prisonniers de conscience à Cuba.
Comment José Daniel Ferrer a-t-il répondu aux convocations du régime cubain ?
José Daniel Ferrer a rejeté les convocations judiciaires du régime cubain, refusant de se présenter devant ce qu'il considère comme un tribunal illégitime. Ferrer a affirmé qu'il n'a commis aucun délit et est prêt à faire face aux conséquences de son refus, réaffirmant son engagement dans la lutte pour les droits de l'homme et la liberté à Cuba.
Quelle a été la réaction internationale face à la situation des prisonniers politiques à Cuba ?
La communauté internationale, y notamment des personnalités comme le chef de l'Ambassade des États-Unis à Cuba et des politiciens américains, a exprimé son soutien à José Daniel Ferrer et à d'autres prisonniers politiques, exigeant leur libération. Ces voix ont critiqué le régime cubain pour avoir réprimé des citoyens qui réclament leurs droits et ont souligné la nécessité de mettre fin aux détentions arbitraires.
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