L'activiste cubain Ana Belkis Ferrer a dénoncé ce mercredi que sa belle-sœur, la docteure Nelva Ismarays Ortega Tamayo, a été arrêtée par des agents du régime alors qu'elle se rendait avec ses enfants à la prison de Mar Verde, à Santiago de Cuba, pour exiger une attestation de vie de l'opposant José Daniel Ferrer.
“Vers 11 heures du matin, l'épouse et les deux enfants de #SOSFerrer se sont rendus à la prison Mar Verde pour exiger un certificat de vie, qui leur a été refusé. Deux sicaires castristes ont arrêté Nelva et l'ont conduite à un endroit inconnu”, a écrit Ana Belkis sur les réseaux sociaux de son frère.

La détention d'Ortega Tamayo intervient dans un contexte de préoccupation croissante pour l'état de santé et le lieu de détention de Ferrer, leader de l'Union Patriotique de Cuba (UNPACU), qui a récemment déclaré une grève de la faim pour dénoncer des abus et des conditions inhumaines.
De plus, le prisonnier politique a dénoncé une violente agression qu'il a subie en prison de la part de deux autres détenus qui obéissaient aux ordres des répressive du régime cubain.
Ferrer García a été réincarcéré le 29 avril dernier suite à la révocation de sa liberté conditionnelle. Depuis lors, sa famille a dénoncé qu'il se trouve dans des conditions inhumaines, soumis à un isolement prolongé, sans accès à des soins médicaux adéquats et avec une alimentation insuffisante.
À plusieurs reprises, les autorités ont empêché sa femme et ses enfants de lui rendre visite, leur refusant même le droit de lui apporter de la nourriture et des produits d'hygiène.
L'arrestation d'Ortega Tamayo a suscité une vague d'indignation parmi les activistes et les organisations de défense des droits de l'homme, qui exigent la libération immédiate de l'épouse de Ferrer et des garanties concernant l'intégrité physique et psychologique de l'opposant.
« Liberté pour tous les détenus et prisonniers politiques ! À bas la dictature communiste de Castro Canel ! », a déclaré Ana Belkis Ferrer dans son message d'alerte, indiquant qu'après l'arrestation de la Dra. Ortega Tamayo, sa fille aînée (Fátima Beatriz) a pris en charge le petit Daniel José et « a décidé de retourner au siège de l'UNPACU ».
La situation de Ferrer et de sa famille est devenue un symbole de la répression politique à Cuba, où les autorités utilisent le système pénitentiaire comme outil de punition contre la dissidence.
Organisations internationales, comme le Parlement Européen et le gouvernement des États-Unis, ont condamné son arrestation et exigé sa libération.
En Miami, des activistes pour les droits humains ont mené diverses campagnes pour mettre en lumière le cas, y compris l'installation de panneaux publicitaires exigeant la libération immédiate de Ferrer et de tous les prisonniers politiques cubains.
La communauté internationale reste attentive à la situation de José Daniel Ferrer et de sa famille, exigeant du régime cubain le respect des droits de l'homme et la libération de tous les prisonniers politiques.
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