L'Institut national de la migration (INM) du Mexique a commencé à recenser les membres de la caravane migrante appelée « Exode de justice » afin de connaître le type de démarche qu'ils ont effectuée pour régulariser leur statut et de déterminer les options qui leur seront proposées.
Selon le journal El Universal, vendredi dernier, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué que les alternatives pour ceux qui ont quitté Tapachula en caravane vont de la répatriation vers leurs pays d'origine jusqu'à la possibilité d'accéder à un emploi sur le territoire mexicain.
Selon le témoignage de Keyla, une migrante vénézuélienne, du personnel de l'INM et du Groupe Beta Sud est arrivé ce samedi à l'unité sportive "Salomón González Blanco", à Escuintla, où le contingent se reposait, pour commencer l'enregistrement.
Ils ont demandé aux migrants, provenant en majorité de Cuba, du Venezuela, d'Haïti, d'Équateur et d'Amérique centrale, de s'organiser en files afin de vérifier leurs données personnelles et de confirmer le type de démarche effectuée.
Certains participants ont exprimé leur crainte d'être trompés, mais ont accepté de répondre aux entretiens et d'attendre la décision des autorités.
Malgré cela, ils ont souligné que la caravane reprendrait sa marche dans la matinée de dimanche vers Mapastepec, un parcours estimé à 35 kilomètres.
Parmi les histoires particulières, il y a celle des Équatoriens Johnny Fabricio et Jennyfer Magdalena, parents d'Itzel Guadalupe, une bébé mexicaine de huit mois.
Le couple a demandé publiquement à la présidente Sheinbaum de leur accorder une remise de la amende de 44 000 pesos imposée pour leur régularisation en raison de leur lien familial, affirmant qu'ils n'ont pas les ressources nécessaires pour la couvrir.
La famille, qui voyage avec ses autres enfants, Esteven Ariel, âgé de 13 ans, et Teylor Matías, qui a deux ans, a commencé le trajet avec la caravane après que la Commission mexicaine d'aide aux réfugiés (COMAR) leur ait refusé le statut de réfugiés et en raison du manque d'emploi.
Avec l'espoir de trouver une solution, les migrants prévoient de se rendre à la Ciudad de México pour obtenir des documents leur permettant de travailler légalement et d'accéder à de meilleures opportunités.
La caravane composée de centaines de migrants, parmi lesquels de nombreux Cubains, est partie mercredi dernier de Tapachula, dans l'État mexicain du Chiapas, en direction du nord du pays à la recherche de relogement ou de moyens légaux pour migrer.
Selon un rapport de CNN, le groupe, composé d'environ 300 personnes, est constitué de migrants de plus de 12 nationalités, dont Cuba, Venezuela, Nicaragua et Honduras.
Beaucoup de ces personnes ont passé des mois bloquées à la frontière sud du Mexique, tentant de régulariser leur statut sans succès, après avoir renoncé au rêve américain.
La arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et le ont poussé beaucoup de personnes à modifier leurs projets.
Maintenant, les migrants se tournent vers des villes comme Monterrey ou la capitale mexicaine, où ils espèrent se présenter devant des représentations diplomatiques de pays comme le Canada, l'Allemagne, l'Australie ou la Suisse qui offrent des visas de travail.
Questions fréquentes sur la caravane de migrants au Mexique
Quelles mesures prend l'Institut National de Migration (INM) concernant la caravane de migrants ?
L'INM a commencé à recenser les membres de la caravane migrante appelée "Exode de justice" afin de connaître le type de procédure qu'ils ont effectuée et de déterminer les options qui leur seront proposées, comme le rapatriement ou la possibilité d'accéder à un emploi au Mexique.
Quel est le destin de la caravane migrante qui est partie de Tapachula ?
La caravane, composée de migrants de diverses nationalités comme Cuba, Venezuela et Haïti, se dirige vers la Ciudad de México dans le but d'obtenir des documents leur permettant de travailler légalement et d'accéder à de meilleures opportunités.
Quels sont les craintes auxquelles font face les migrants dans leur traversée du Mexique ?
Les migrants expriment leur crainte d'être trompés par les autorités et font face à des risques d'enlèvement, d'extorsion et de violence, en particulier dans des zones frontalières comme le Chiapas, où des réseaux criminels sont actifs.
Pourquoi les migrants ont-ils changé leur destination des États-Unis vers le Mexique ?
Le durcissement des politiques migratoires des États-Unis sous l'administration de Donald Trump a obligé de nombreux migrants à reconsidérer leur destination, choisissant de rester au Mexique où ils espèrent des opportunités d'emploi et de la stabilité.
Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les migrants cubains au Mexique ?
Les migrants cubains font face à de nombreux obstacles bureaucratiques pour régulariser leur statut, à des difficultés pour obtenir un emploi formel et à des salaires bas. De plus, les bureaux d'asile sont saturés, ce qui retarde l'obtention des permis de résidence.
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