Un nouvel acte de vandalisme frappe le système de transport public déjà en faillite à La Havane. L'autobus 8421, de la ligne P8, a été mis hors service après avoir subi la casse d'un vitrail durant son trajet.
La unité, appartenant à l'UEB Terminal Bahía, a été attaquée pendant qu'elle effectuait son trajet habituel. Selon Transportación Habana TH, il s'agissait d'un “dégât matériel” causé par des inconnus, qui ont détruit la vitre arrière de la porte du bus, rendant le véhicule hors d'usage.
«Ce type d'incidents nuit non seulement à nos véhicules, mais affecte également la confiance et l'effort que nous mettons tous dans ce projet», a dénoncé l'entité sur les réseaux sociaux. De plus, ils ont indiqué que l'incident s'est produit pendant l'heure de "la confrontation", c'est-à-dire bien après la tombée de la nuit.

Un parc automobile au bord du collapse
Ce fait s'ajoute à la situation critique des transports urbains à Cuba, où une grande partie du parc d'autobus est en mauvais état, avec peu de pièces de rechange, des pannes fréquentes et un manque évident d'investissement.
Chaque véhicule hors service représente plus de temps d'attente, plus d'encombrement et plus de frustration pour des milliers de citoyens qui dépendent quotidiennement de ce moyen de transport.
Bien que l'incident n'ait pas fait de blessés, l'impact relance le débat sur la vulnérabilité des services publics sur l'île, non seulement à cause des carences techniques, mais aussi en raison du manque de civisme et de contrôle.
Les autorités ont lancé un appel urgent à la population pour préserver ce qui reste du système. Beaucoup d'utilisateurs estiment que la racine du problème va au-delà du comportement citoyen. La dégradation structurelle, le désordre et l'absence de solutions rendent de plus en plus difficile le simple acte de se déplacer à La Havane.
Actes de vandalisme récents contre les bus métropolitains
Depuis mars 2025, une augmentation préoccupante des actes de vandalisme contre des autobus à La Havane a été signalée, suscitant l'inquiétude tant parmi les autorités que la population.
Le 22 mars, il a été signalé qu'un autre autobus avait été caillassé dans la capitale, ce qui a été décrit comme une "vague croissante d'attaques" reflétant un environnement de tension sociale et de mécontentement généralisé envers le système de transport dégradé.
Peu après, le 28 mars, il y a eu un incident similaire, ce qui a révélé que le phénomène n'était ni isolé ni sporadique, mais faisait partie d'une séquence. Lors de cette occasion, le bus a également été attaqué avec des pierres, s'ajoutant à une chaîne d'agressions qui affecte directement les services publics, déjà de par leur nature limités.
Le 29 mars, un nouveau bus a été la cible de pierres, renforçant encore plus l'inquiétude concernant ces épisodes violents. Le média a averti d'un schéma en augmentation et a cité les déclarations de témoins qui ont signalé le mécontentement de certains secteurs de la population.
Face à cette situation, le 30 mars, les autorités ont lancé un appel à la population pour qu'elle signale ces actes de vandalisme. Dans une tentative d'arrêter ces attaques, une collaboration citoyenne a été demandée pour identifier les auteurs et les dommages que ces actions causent à un système de transport collectif déjà précaire ont été soulignés.
Le 13 avril, la tension a encore escaladé lorsque une bagarre à l'intérieur d'un autobus à La Havane a éclaté, se terminant par la casse de vitres. Cet incident a reflété la violence et le climat de frustration qui dominent les transports en commun dans la capitale cubaine, aggravé par les insuffisances structurelles et le débordement de passagers.
Questions Fréquemment Posées sur le Vandalisme et la Crise du Transport à Cuba
Que s'est-il passé avec l'autobus de la ligne P8 à La Havane ?
Le bus 8421 de la ligne P8 a été vandalisé après qu'un vitrage ait été brisé durant son trajet à La Havane, le mettant hors service. Cet incident fait partie d'une série d'attaques de vandalisme qui touchent le système de transport public dans la capitale cubaine, déjà en état de saturation.
Quel est l'impact du vandalisme sur les transports publics de La Havane ?
Le vandalisme affecte gravement le système de transport déjà dégradé, provoquant des temps d'attente plus longs, de l'engorgement et de la frustration parmi les utilisateurs. Les attaques reflètent également un contexte de tension sociale et de mécontentement généralisé en raison du manque d'entretien et d'investissement dans les transports publics.
Quelles mesures prennent les autorités face aux actes de vandalisme ?
Les autorités ont appelé la population à signaler tout acte de vandalisme et ont promis de renforcer la surveillance pour prévenir de futurs incidents. Cependant, les attaques continuent de se produire fréquemment, ce qui souligne la nécessité de solutions plus efficaces pour garantir la sécurité des transports publics.
Que reflète l'augmentation du vandalisme dans les transports en commun à Cuba ?
Les attaques vandales répétées reflètent la détérioration des conditions de vie et la frustration sociale à Cuba. Le manque de réponses efficaces de la part du gouvernement pour améliorer le système de transport aggrave la crise, affectant la mobilité quotidienne des citoyens et générant un climat d'insécurité.
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